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Dès mon plus jeune âge comme beaucoup d’enfants, j’ai eu un aquarium.
Au fil des années, j’ai maintenu de nombreuses espèces et reproduit certaines, en commençant par des guppies, platies, puis des bettas, colisias, gouramis, cichlidés africains, scalaires (anges). Je faisais le bonheur de plusieurs animaleries avec lesquelles j’échangeais ou vendais mes poissons pour presque rien.

C’est à l’âge de 15 ans et avec l’achat d’un aquarium de 90 gallons que j’entre dans le monde du Discus.
Les débuts ont été assez difficiles. Il faut savoir que cela fait 20 ans et que les Discus étaient plus rares et majoritairement sauvages.
Les informations étaient plus difficiles à trouver, l’internet commençait seulement, il fallait chercher les informations dans les livres.

Par la suite, je voulus essayer la reproduction. Cela a été très frustrant car mes Discus ne pondaient pas facilement et quand ils le faisaient, rare étaient les fois où les petits survivaient.
Seulement celui ayant essayé de reproduire des Discus sauvages peut comprendre cette difficulté.
Aujourd’hui, même en bac communautaire dans votre salon, vos Discus d’élevage se reproduiront. Mais ce cas est bien plus rare avec des Discus sauvages.

Il m’a fallu 1 an pour maîtriser la technique avec mes spécimens et là c’est ouvert à moi un autre monde, celui de la sélection qui permettait de créer des Discus de différentes variétés de couleurs.
J’avais lu un article de Mr Jack Wattley qui avait créé des Discus Turquoise à base de Discus Téfé et Bleu.
J’avais à cette époque des Alenquers, des Heckel et des Bruns.
Il me manquait du bleu et j’ai eu beaucoup de mal à en trouver de beaux. Car des Discus sauvages bleus ne sont pas ce qu’on entend par bleu maintenant. Les sauvages bleus avaient rarement beaucoup de bleu.
Il a fallu que je commande en Allemagne, devinez qui était l’éleveur…eh oui M. Stendker.
Par la suite, j’ai réussit à reproduire un mâle Turquoise avec une femelle Brun.
Leurs bébés étaient beaux mais manquaient de rouge, ils s’approchaient plus de turquoise mais pas très colorés, avec beaucoup de brun et peu de vermicules bleues.
J’avais aussi de magnifiques Alenquer mais qui étaient difficiles à reproduire.
J’ai donc consacré un aquarium pour essayer d’avoir un couple de Alenquer x Turquoise.
J’y ai mis des femelles Alenquer avec mon mal d’Allemagne et quelque-uns de ces fils.
Après plusieurs mésaventures, je finis par avoir 2 couples qui m’ont donné de beaux Discus, s’approchant du Turquoise Rouge.
Mais je n’étais pas satisfait et après environ 1-2 an et des dizaines de pontes je commençais ma 2e génération avec les spécimens les plus intéressants que j’avais sélectionnés. Pas forcément les plus beaux mais ceux qui avaient un petit quelque chose de spécial, nageoires plus rouges, vermicules longues, forme, etc.
Il m’a fallu essayer avec 5 couples pour finalement arriver à mes attentes.
Le résultat était au-delà de mes espérances. Je n’avais jamais eu de Discus avec une coloration aussi rapide et intense.
La photo ci-dessous était l’un d’eux. C’est un scan d’une photo papier prise il y a presque 15 ans, d’où la qualité de la photo médiocre.

J’ai continué à produire de magnifiques Turquoise Rouge et d’autres variétés pendant plusieurs années jusqu’à ce que je déménage de chez mes parents, chez qui j’avais toutes mes installations.

Après quelque temps sans Discus, les doigts me démangeaient et dès que j’ai eu l’occasion de trouver un local, la passion reprit le dessus et j’ouvris Discus Paradise en 2005.

Cédric


Discus Paradise

Devant repartir à zéro, je me suis dirigé vers l’importation et là encore c’est toute une histoire.
Pour résumer, au cours des années, j’ai changé plusieurs fois d’éleveur qui me fournissait mais cela prend du temps avant de voir la qualité d’un éleveur. Vous devez essayer différents paramètres d’eau et attendre plusieurs mois pour voir comment les Discus évoluent. Le prix aussi influe beaucoup sur la décision.

Au départ, je vendais aux particuliers et quelques animaleries mais très vite de nouveaux contrats m’ont fait grossir mais m’ont aussi interdit la vente aux particuliers.
Les demandes étaient toujours de plus en plus vers du Discus pas cher que l’Asie produit de plus en plus. Je suis resté fidèle à ma passion en m’efforçant de vendre du Discus asiatique mais de qualité, par des éleveurs reconnus mondialement tout en proposant des Discus Stendker d’Allemagne.
J’ai importé des milliers de Discus par année et toujours avec une qualité de Discus qui satisfaisait mes clients tant par leur beauté que par leur facilité à maintenir, avec une acclimatation et quarantaine irréprochable.

Puis petit à petit, la vague déferlante des Discus à 10$ comme je les appelle est arrivé, avec des Discus de mauvaise qualité à des prix imbattables.
De nombreux clients ont été attirés mais leurs problèmes ont alors commencé. C’est alléchant d’acheter un Discus que l’on peut revendre 3 à 5 fois le prix croyant faire beaucoup d’argent mais la moitié ne survie pas plus d’1 mois et la marge est finalement ridicule.
Et après quelques mois, des heures et nombreux soucis à essayer de lutter contre les maladies, l’abandon est inévitable. Sans parler de la clientèle qui à coup sûr n’essayera plus jamais de maintenir des Discus.
Ces animaleries, pour la majorité, n’achèteront plus jamais de Discus, même pas les miens avec lesquels ils n’avaient pourtant jamais eu de problème.

En plus de la crise, les nouvelles générations ne s’intéressant plus aux animaux, la démultiplication des vendeurs dans les petites annonces et le manque de connaissances des acheteurs, vous avez le cocktail gagnant pour une disparition du Discus en animalerie, non seulement de qualité mais du Discus tout court.

Ma passion pour ce magnifique poisson est contraire au fait que pour continuer à distribuer en gros mes Discus, il faudrait que je diminue mon niveau d’exigence et que je vende des Discus de moins bonne qualité.
N’étant pas favorable à cela, depuis 2013 nous revendons à nouveau aux particuliers avec un tout nouveau système sans stockage de Discus permettant de proposer des Discus de qualité exceptionnelle à des prix exceptionnels.

J’ai décidé de me consacrer exclusivement à la vente de Dicus Stendker car après toutes ces années, je peux vous assurer que ce sont les meilleurs au monde à maintenir avec succès. Il est évident que vous trouverez chez d’autres éleveurs toujours plus nouveaux, toujours plus différents, moins cher, mais surtout toujours plus compliqués à maintenir. Cela surtout part la qualité d’eau à leur fournir, mais aussi de part l’alimentation et le fait que ces Discus sont souvent survitaminés, surmédicamentés et souvent porteur sains de nombreuses maladies.

Au plaisir de faire votre connaissance
Cédric

[:fr]

Dès mon plus jeune âge comme beaucoup d’enfants, j’ai eu un aquarium.
Au fil des années, j’ai maintenu de nombreuses espèces et reproduit certaines, en commençant par des guppies, platies, puis des bettas, colisias, gouramis, cichlidés africains, scalaires (anges). Je faisais le bonheur de plusieurs animaleries avec lesquelles j’échangeais ou vendais mes poissons pour presque rien.

C’est à l’âge de 15 ans et avec l’achat d’un aquarium de 90 gallons que j’entre dans le monde du Discus.
Les débuts ont été assez difficiles. Il faut savoir que cela fait 20 ans et que les Discus étaient plus rares et majoritairement sauvages.
Les informations étaient plus difficiles à trouver, l’internet commençait seulement, il fallait chercher les informations dans les livres.

Par la suite, je voulus essayer la reproduction. Cela a été très frustrant car mes Discus ne pondaient pas facilement et quand ils le faisaient, rare étaient les fois où les petits survivaient.
Seulement celui ayant essayé de reproduire des Discus sauvages peut comprendre cette difficulté.
Aujourd’hui, même en bac communautaire dans votre salon, vos Discus d’élevage se reproduiront. Mais ce cas est bien plus rare avec des Discus sauvages.

Il m’a fallu 1 an pour maîtriser la technique avec mes spécimens et là c’est ouvert à moi un autre monde, celui de la sélection qui permettait de créer des Discus de différentes variétés de couleurs.
J’avais lu un article de Mr Jack Wattley qui avait créé des Discus Turquoise à base de Discus Téfé et Bleu.
J’avais à cette époque des Alenquers, des Heckel et des Bruns.
Il me manquait du bleu et j’ai eu beaucoup de mal à en trouver de beaux. Car des Discus sauvages bleus ne sont pas ce qu’on entend par bleu maintenant. Les sauvages bleus avaient rarement beaucoup de bleu.
Il a fallu que je commande en Allemagne, devinez qui était l’éleveur…eh oui M. Stendker.
Par la suite, j’ai réussit à reproduire un mâle Turquoise avec une femelle Brun.
Leurs bébés étaient beaux mais manquaient de rouge, ils s’approchaient plus de turquoise mais pas très colorés, avec beaucoup de brun et peu de vermicules bleues.
J’avais aussi de magnifiques Alenquer mais qui étaient difficiles à reproduire.
J’ai donc consacré un aquarium pour essayer d’avoir un couple de Alenquer x Turquoise.
J’y ai mis des femelles Alenquer avec mon mal d’Allemagne et quelque-uns de ces fils.
Après plusieurs mésaventures, je finis par avoir 2 couples qui m’ont donné de beaux Discus, s’approchant du Turquoise Rouge.
Mais je n’étais pas satisfait et après environ 1-2 an et des dizaines de pontes je commençais ma 2e génération avec les spécimens les plus intéressants que j’avais sélectionnés. Pas forcément les plus beaux mais ceux qui avaient un petit quelque chose de spécial, nageoires plus rouges, vermicules longues, forme, etc.
Il m’a fallu essayer avec 5 couples pour finalement arriver à mes attentes.
Le résultat était au-delà de mes espérances. Je n’avais jamais eu de Discus avec une coloration aussi rapide et intense.
La photo ci-dessous était l’un d’eux. C’est un scan d’une photo papier prise il y a presque 15 ans, d’où la qualité de la photo médiocre.

J’ai continué à produire de magnifiques Turquoise Rouge et d’autres variétés pendant plusieurs années jusqu’à ce que je déménage de chez mes parents, chez qui j’avais toutes mes installations.

Après quelque temps sans Discus, les doigts me démangeaient et dès que j’ai eu l’occasion de trouver un local, la passion reprit le dessus et j’ouvris Discus Paradise en 2005.

Cédric


Discus Paradise

Devant repartir à zéro, je me suis dirigé vers l’importation et là encore c’est toute une histoire.
Pour résumer, au cours des années, j’ai changé plusieurs fois d’éleveur qui me fournissait mais cela prend du temps avant de voir la qualité d’un éleveur. Vous devez essayer différents paramètres d’eau et attendre plusieurs mois pour voir comment les Discus évoluent. Le prix aussi influe beaucoup sur la décision.

Au départ, je vendais aux particuliers et quelques animaleries mais très vite de nouveaux contrats m’ont fait grossir mais m’ont aussi interdit la vente aux particuliers.
Les demandes étaient toujours de plus en plus vers du Discus pas cher que l’Asie produit de plus en plus. Je suis resté fidèle à ma passion en m’efforçant de vendre du Discus asiatique mais de qualité, par des éleveurs reconnus mondialement tout en proposant des Discus Stendker d’Allemagne.
J’ai importé des milliers de Discus par année et toujours avec une qualité de Discus qui satisfaisait mes clients tant par leur beauté que par leur facilité à maintenir, avec une acclimatation et quarantaine irréprochable.

Puis petit à petit, la vague déferlante des Discus à 10$ comme je les appelle est arrivé, avec des Discus de mauvaise qualité à des prix imbattables.
De nombreux clients ont été attirés mais leurs problèmes ont alors commencé. C’est alléchant d’acheter un Discus que l’on peut revendre 3 à 5 fois le prix croyant faire beaucoup d’argent mais la moitié ne survie pas plus d’1 mois et la marge est finalement ridicule.
Et après quelques mois, des heures et nombreux soucis à essayer de lutter contre les maladies, l’abandon est inévitable. Sans parler de la clientèle qui à coup sûr n’essayera plus jamais de maintenir des Discus.
Ces animaleries, pour la majorité, n’achèteront plus jamais de Discus, même pas les miens avec lesquels ils n’avaient pourtant jamais eu de problème.

En plus de la crise, les nouvelles générations ne s’intéressant plus aux animaux, la démultiplication des vendeurs dans les petites annonces et le manque de connaissances des acheteurs, vous avez le cocktail gagnant pour une disparition du Discus en animalerie, non seulement de qualité mais du Discus tout court.

Ma passion pour ce magnifique poisson est contraire au fait que pour continuer à distribuer en gros mes Discus, il faudrait que je diminue mon niveau d’exigence et que je vende des Discus de moins bonne qualité.
N’étant pas favorable à cela, depuis 2013 nous revendons à nouveau aux particuliers avec un tout nouveau système sans stockage de Discus permettant de proposer des Discus de qualité exceptionnelle à des prix exceptionnels.

J’ai décidé de me consacrer exclusivement à la vente de Dicus Stendker car après toutes ces années, je peux vous assurer que ce sont les meilleurs au monde à maintenir avec succès. Il est évident que vous trouverez chez d’autres éleveurs toujours plus nouveaux, toujours plus différents, moins cher, mais surtout toujours plus compliqués à maintenir. Cela surtout part la qualité d’eau à leur fournir, mais aussi de part l’alimentation et le fait que ces Discus sont souvent survitaminés, surmédicamentés et souvent porteur sains de nombreuses maladies.

Au plaisir de faire votre connaissance
Cédric

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